Cathédrale d’Orléans

Cathédrale d’Orléans

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le parvis :

 

façade formée d’un portail présentant 5 baies.

2 immenses Tours (81 mètres !!!)

Sur la façade, les Evangélistes (St Marc, St Luc, St Mathieu et St Jean) sont représentés.  L’Ange pour St Mathieu , le lion pour St Marc, le Taureau pour St Luc et enfin l’aigle pour St Jean. …

 

 

 

Gargouilles

Dans la religion chrétienne, le Mal étant le pire ennemi de la religion catholique, il fallait un moyen d’éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l’époque.

Les gargouilles étaient  les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n’était visible en fait que pour rappeler à l’hérétique que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l’approche du Mal, qu’il soit visible ou invisible.

 

 

 

Au pied des anges

Au sommet des 2 tours , 8 anges

Ils présentent les instruments de la passion du Christ. Ces statues sont l’oeuvre des sculpteurs Delaistre et Nogaret et datent de 1790.

La terrasse :

Surplombant le chemin de ronde, admirez l’impressionnant travail de précision autour des arc boutants.

 

 

 

 

Chapelle de Jeanne d’Arc

En 1926, le Cardinal Touchet consacra à Sainte Jeanne d’Arc la chapelle

 

 

 

Le Calorifère

datant de la fin du XIXème siècle pour remplacer 8 poêles faisant office de chauffage, on accède au Calorifère par un long couloir sombre dont les murs sont encore couverts de poussière de charbon.

Au sol, 2 rails indiquent encore le chemin du wagonnet permettant de transporter le charbon jusqu’au four.
 

 

 

 

Le sous-sol archéologique

Sous l’impulsion du Chanoine Chenesseau,  des fouilles furent entreprises en 1938.

On peut voir dans le sous-sol archéologique l’amorce de la nef et le carré du transept contemporain de Hugues Capet.
Il est également possible de voir un fragment de Mosaïque du XIème siècle, la partie Nord de l’abside romaine et des arcatures aveugles séparées par une colonnette.

En creusant le sol romain 3 sépultures d’anciens Evêques des XIIIe et XIVe siècles furent découvertes, avec un mobilier de très grande valeur

la sacristie : vous pourrez admirer également la superbe sacristie
regardez bien les boiseries, vitraux de Jeanne d’Arc etc….
 

L’Eglise de Sainte-Croix doit sa dénomination à Saint Euverte, Evêque d’Orléans,  en 330

Saint Aignan, successeur de Saint Euverte, termine l’édifice.
Les Normands la ruinèrent en 865. Carloman et Arnulph la reconstruisirent en 883.
En 999,  mystérieux incendie. Au XIe siècle, elle devient Cathédrale
Au XIIe siècle, les chanoines élèvent et groupent  leurs demeurent sur le cloître de Sainte-Croix.
L’Evêque Arnoult ayant poussé trop rapidement la construction, le sanctuaire et la plus grande partie de la nef s’écroule en 1227.

En 1239, Robert de Courtenay, petit-fils de Louis-le-Gros, donne  d’importantes sommes pour commencer les travaux
Mais contraint de suivre Saint Louis en Terre Sainte, il lègue le soin de poursuivre et d’achever les travaux à son ami l’Evêque Gilles Pathay
Celui-ci pose la première pierre de la reprise des travaux le 11 septembre 1288. L’Evêque Gilles Pathay mourut cette même année, c’est donc Pierre de Mornay, qui lui succède, qui achève les travaux.

Les Rois Charles VII et Louis XI complètent l’oeuvre de la Cathédrale
Dans la nuit du 23 au 24 mars 1568, les protestants pillèrent la Cathédrale d’Orléans. Les quatre piliers de la croisée furent minés et leur chute entraîna l’écroulement de presque toute l’Eglise.

Henri III, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV et Louis XV s’occuperont successivement de la réédification de la Cathédrale d’Orléans.

Le 2 juillet 1598, le Roi Henri IV, en revenant de visiter la Bretagne, avait promis, lors de son passage à Orléans, de réédifier complètement le monument.
Le 18 avril 1601, le roi et la reine Marie de Médicis posèrent la première pierre des nouveaux travaux.  On reprends les travaux de la tour en 1817. C’est en 1829 que la façade du grand portail et les tours, commencées en 1726, sont démasquées.

 

source : Cathédrale Orléans.cef

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